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(Appel à participationS)

" L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut.

Nous réclamons la fin du progrès

L'institution est un lieu de corruption(S) ordinaire pour une politique élitiste hors-sol, la subversion est utile à la société du spectacle que la radicalité se propose justement d'anéantir.

- La liberté c'est l'esclavage -

L'émergence d'une institution comme lieu emblématique est généralement le détournement d'une mission publique pour une volonté politique d'affirmation autocratique d'un pouvoir qui trahit la majorité qu'il est pourtant censé servir. Le contrat social est contresigné par une croyance supérieure qui cimente cette opprobre intellectuelle en nous faisant adhérer à une société idéale. Malheureusement l'oligarchie instrumentalise le progrès pour mettre en scène le génie qui est la tête de gondole d'un cynisme structurel du bonheur indexé sur la frustration des désirs inoculés par les influenceurs, les réseaux sociaux et les médias.

- La guerre c'est la paix -

Instituer c'est mettre en place une hiérarchie avec des acteurs qui se cooptent pour tisser des liens qui sclérosent les réseaux au service d'une propagande patriotique du meilleur des mondes (Aldous Huxley); en temps qu'animal (organique, reptilien, grégaire, social...) l'homme abuse naturellement de chaque pouvoir pour des fins personnelles comme privées, cela se traduit par la collusions entre la politique et les profits pour tous ceux qui ont intérêts à faire corps pour (se) mentir et se protéger. Pour ce projet civilisationnel, les rapports se cristallisent alors dans un Potlach qui scelle des échanges de bons procédés pour ériger des lieux qui deviendront de prestigeS grâce aux ingérences plus ou moins formalisées des milieux d'affaireS. La bonne marche du progrès implique alors une allégeance qui confère à l'initié les moyens de contrôle de structures vidée de leur essence.... c'est la sanctuarisation de la corruption.

- L'ignorance c'est la force -

D'un point de vue cognitif, cette bunkerisation sacralise alors l'entre-soi par un snobisme intellectuel qui (se) joue de la manipulation des codes comme des masses, ces valeurs refuges intellectuelles élitistes qui permettent de mettre en place et jalonner un écosystème de références propres pour alimenter un circuit raccourci des récompenses pour les plus zélés. L'avènement de la société de l'image-spectacle annihile la liberté parce que ce logiciel sectaire de la foi dénature le discernement en favorisant des leviers d'oppression dont l'auto-censure est l'agent le plus pernicieux mais surtout le plus efficace. L'holistique de la matrice libérale transforme l'artiste en placement à consolider avec le soutien toxique et solidaire des têtes de pont culturelles notamment en matière de surexposition comme d'optimisation fiscale... toujours aux dépens de la société civile qui vote et cotise pourtant.

- Chaos & harmonieS -

L'art brutE convoque le méta-artistique parce qu'un espace public doit rester neutre, c'est une résistance donc une expression considérée comme illégale parce que déployée in-situ pour trahir notre zone de confort afin d'emporter des effets tangibles sur le réel au niveau individuel, collectif et social: LE MÉDIUM EST LE MESSAGE; il abat définitivement les frontières de l'art pour mieux dévoiler le cadre de référence avec une approche activiste d'attentats poétiques vandales et individuants. La trace qui en résulte n'est que le résultat d'un processus plus large qui se propose de recycler les violences subies (sociale, physique, intellectuelle...) dans le champs symbolique, simplement pour ne pas se rabaisser à les reproduire... et accessoirement réussir à faire la paix avec nos morts. Le public complice doit être pris en otage dans son milieu naturel, la démarche est expérientielle dans une volonté de sur-vie ce qui oblige logiquement à un anonymisation totale des actions ne pas polluer le message en l'incarnant et, accessoirement, éviter les poursuites pénales...

- Combattre la dictature du cool -

La subversion est une posture collaborationniste qui utilise le sulfureux pour se distinguer des anciens tout en bénéficiant des retombées médiatiques des scandales populaires, marketisés et/ou instrumentalisés. L'approche radicale déborde du champs artistique pour renier définitivement la notion de création, d'artiste et d'institution : combattre les dérives économiques c'est avant tout isoler les coupables et les complicités pour s'emparer des sujets tabous qui participent à cette chute programmée. La frontière se situe donc au niveau de l'analytique, d'une part un projet carriériste qui vise uniquement le marché de l'art et d'autre part un suicide social que l'amoralité écarte de toute compromission... être artiste n'est pas un métier mais bien une profession de foi. L'absolutisme des loisirs qui nous éloigne de l'essentiel est alimenté par les publicités et à un niveau plus subtil par les artistes qu'ils soient humanistes, urbains et/ou (pire ?) de la contre-culture... parce qu'ils (se ?) mentent et participent aussi au banquet en faisant de leur engagement un métier qu'ils pensent risqués et engagés... pour quels résultats depuis la soi-disant révolution ? Tous complices !

- Au commencement était le Verbe -

La synchronicité permet de confronter les croyances à leur(s) raison(s) comme vérité pour envisager les alternatives et espérer participer à l’émergence (urgente) d'un nouveau monde débarrassé du non-sens des intérêt de la dualité concurrentielle; il s'agit ici de pouvoir se reconnecter aux valeurs essentielles, solidaires comme humaines parce qu'un individu, comme un pays, n'a pas à être compétitif au niveau économique, technique ou culturel : la décroissance s'impose aujourd’hui. L'art est justement contrôlé par ceux qui initient ces dérives donc il faut arrêter les compromissions pour que ceux qui s'expriment honnêtement doivent avoir le courage de renoncer à des acquis ponctionnés sur le malheur des autres.... l'assainissement du marché par la condamnation de la rédemption des massacres par le divertissement forcera les décideurs à ne plus pouvoir fuir leurs responsabilités. La rue est à nous, c'est le temps du changement et ça passe aussi par l'image, nous n'avons plus à subir leurs excès et nous pouvons questionner le cadre en le sondant de près : trouver les interstices qui nous éloigne du vice et qui nous permettent, comme tout esclave, de nous affranchir "en refusant d'attaquer mais pas de défendre". Rejoindre l'armée des ombres c'est refuser de servir la soupe pour gagner l'inconfort du maquis : si la liberté a un prix celle des lâches sous-traitent son coût, il s'agit aujourd'hui de repousser la nouvelle vague du nihilisme qui réduit cyniquement toute velléité juste pour ne pas avoir à bouger. C'est ce qui, selon nos vérités, définit la collaboration passive et la médiocrité des malgré-nous qui trouverons toujours des excuses pour mieux réduire et critiquer. Ça, comme le reste, ne nous appartient pas et nous devons vivre avec ça si nous voulons avancer.

- Ecce Homo -

Nous sommes pour le rétablissement de la peine de mort mais uniquement pour les racailles politiques et économiques parce que le bien public n'est pas un jeu, que la privatisation est une privation et que les ressources sont à tous. La mission est de nous débarrasser des malversations, c'est à dire isoler et combattre tous les petits arrangements avec la vérité pour inverser la tendance en remettant l'art au service de l'humain et non pas au chevet d'une société malade perfusée par leur(s) intérêt(s). Pour nous, l'artistique est la seule voie qui nous permet de s'affranchir individuellement de cette anathème social, tant nous sommes pollués par les enjeux de la propagande éducative, culturelle et libérale. En France il faudrait déjà pouvoir appréhender que la lettre de notre devise nationale doive déjà dépasser le mantra fallacieux issu des lumières (?) - LIBERTÉ des lanceurs d'alertes, ÉGALITÉ des minorités, FRATERNITÉ avec les ennemis fabriqués - pour tendre vers cet objectif « sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation »... mais pour de vrai cette fois s'il vous plaît ! Face à l'efficacité des techniques de manipulation des masses pour une majorité individualiste et épicurienne, nous devons aujourd'hui accepter de tout perdre, nous mettre en retrait pour mieux désobéir : accueillir humblement l'obscurité de l'anonymat qui nous laisse face à nous-même devant le mur d'enceinte mais à nous d'en choisir le côté.

- [Comité VIS!BLE] -

Nous devons rester en marge pour pouvoir contester le dévoiement de la justice au service de la police, et plus largement du pouvoir qui reste la vraie cible. Il s'agit de se préparer au combat asymétrique en exerçant légitimement notre POUVOIR DE NUISANCE pour pouvoir interroger le cadre par ses limites et comment envisager d'utiliser les nôtres pour définir la meilleure façon d'atteindre ce qui nous touche intimement... sans devoir nous y arrêter autrement que comme un pallier pour une bataille plus large. Cette approche amorale passe dans un premier temps par la contestation de la publicité aux fresques humanistes pour opérer une insurrection visuelle que permettent le hacking vandale, l'action performative, le trolling social comme les attentats situationnistes... Le savoir est notre arme, l'émulation personnelle reste la clé uniquement si elle a une vocation collectiviste ! Nous sortons aujourd'hui du bois pour venir vous chercher, non pas que nous sachions mieux mais il s'agit de dépasser la dualité pour faire montre d'exemple et c'est toujours l'heure de la relève... suivez-nous sur LE chemin parce qu'on espère que vous irez plus loin. Notre mission est là, sachez que sur cette voie vous ne serez plus jamais seul-e parce que nous sommes déjà légion, que nous le faisons pour TOUS même ceux qui sont (encore) aujourd'hui nos ennemis (inventés ?), malgré eux le plus souvent, notre force est là; c'est l'avènement du sens et de la conscience face à l'Absurde, l'immortalité s'offre à TOI... accepte-la.

La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l'amour le peut. "

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(Brouillon semi-instinctif comme pourparlerS en cours, août 2020)